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Ibrahima Sonko : "Je vais devenir agent de joueurs"

Ibrahima Sonko

Ibrahima Sonko

Il avait disparu des radars sénégalais depuis la fin de la CAN 2008 au Ghana. A 35 ans, Ibrahima Sonko est aujourd’hui sur le point de raccrocher les crampons après une carrière bien remplie débutée en 1999 à Saint-Etienne avant de connaitre son apogée en Angleterre où le rugueux défenseur a fréquenté sept clubs, notamment Reading où il s’est réellement révélé en étant joueur de l’année en Championship (D2) en 2005 et champion d’Angleterre de D2 en 2006. Une grande expérience du championnat anglais qui lui permet de porter un regard sur la nouvelle vague de joueurs sénégalais qui déferlent sur la Premier League. Aujourd’hui, l’ancien international sénégalais qui prépare ses diplômes d’entraineur et sa licence d’agent, est déjà engagé dans sa reconversion.

Que devient Ibrahima Sonko ?

Je suis en train de préparer ma licence d’entraîneur. Je suis aussi dans la détection de joueurs talentueux, pour leur donner une chance de réussir dans le football.

Vous vous lancez donc dans une carrière d’agent de joueurs ?

Pas exactement, mais j’aurai aussi ma licence très bientôt et c’est à partir de là que je serai officiellement agent, à la différence de quand j’étais juste un joueur et, en même temps, aidais d’autres à rejoindre des clubs.

Aujourd’hui, ils sont une dizaine de joueurs sénégalais en Premier League qui semblent avoir plus de réussite que la première vague, celle des El Hadji Diouf, Salif Diao. Selon vous, qu’est-ce qui a changé ?

Les joueurs actuellement sont très athlétiques et engagés. Quelqu’un comme Kouyaté, tu le vois devant le but et la seconde d’après, il est déjà dans sa zone de défense. Il est grand, très bon de la tête et s’impose physiquement. Quelqu’un comme Sakho (Diafra) est aussi très direct et rapide. Il pose problème aux défenses, parce qu’il court tout le temps. Ce sont les points forts des joueurs sénégalais actuels. Ils sont athlétiques et ne lâchent rien. Cela fait plaisir, parce qu’il y a longtemps qu’on n’avait pas vu cela. Pour la première génération, je pense que l’attente qu’on avait sur elle était plus grande que celle qu’on a sur les joueurs d’aujourd’hui. Malgré tout, Salif a joué 4 ou 5 ans à Liverpool. El Hadji Diouf y a joué 2 ans, avant d’intégrer des clubs comme Bolton, Blackburn, Leeds, en étant toujours aussi fort qu’on le connaissait. Avec la nouvelle génération, les joueurs ne sont pas très connus et n’ont pas encore marqué l’histoire du football. Donc, ce qu’ils arrivent à réaliser surprend beaucoup de gens. Personne ne s’attendait à ce qu’ils s’imposent si rapidement, parce qu’ils n’ont pas encore été en Coupe du monde. C’est donc tout à fait normal qu’ils surprennent. Ils ont des qualités que les gens connaissaient, mais ne s’attendaient pas à les voir s’imposer assez rapidement à ce niveau. L’effet de surprise, c’est toujours meilleur.

Vous avez démarré votre carrière à Grenoble, alors en National, en France. Aujourd’hui, vous avez connu presque une dizaine de clubs (9 au total), dans trois pays différents (France, Angleterre et Turquie). Que diriez-vous si vous devriez résumer votre carrière en quelques mots ?

Quand je commençais, peu de gens pouvaient croire que j’allais avoir une telle carrière. Il m’a fallu beaucoup de travail et de temps, mais j’ai quand même réussi à avoir la carrière que j’ai eue. C’est peut-être en ce qui concerne l’équipe nationale que le bilan est négatif. J’aurais voulu faire mieux. Mais bon, ce n’est pas de ma faute. C’est le foot. J’y ai passé de très bonnes années dont je suis fier et c’est l’essentiel.

Qu’est-ce qui explique l’échec de votre passage en équipe nationale?

Les choix des entraîneurs. Pour des raisons que j’ignore, ils ont décidé que je ne devais pas jouer. Peut-être que je ne le méritais pas. Les coachs ont leurs préférences, on ne peut rien y faire. Je ne pense pas que c’était à cause d’un problème personnel. Les aléas de la vie font que parfois, tu te retrouves dans une situation où tu ne voulais pas être.

Source : lgfm.sn

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