• Cliquez sur une lettre pour accéder à la liste complète :
  • A -
  • B -
  • C -
  • D -
  • E -
  • F -
  • G -
  • H -
  • I -
  • J -
  • K -
  • L -
  • M -
  • N -
  • O -
  • P -
  • Q -
  • R -
  • S -
  • T -
  • U -
  • V -
  • W -
  • X -
  • Y -
  • Z -
  • fém. -

Yvon Pouliquen : "Quand on gagne une finale, on marche sur l'eau"

Yvon Pouliquen

Pour Yvon Pouliquen, dernier entraîneur breton à avoir gagné la Coupe de France, remporter la finale est certainement la meilleure garantie pour obtenir ensuite son maintien en championnat.

Yvon_Pouliquen


Yvon Pouliquen, vous qui avez connu cette situation, peut-on dissocier la finale de Coupe de France et la lutte pour le maintien ?
Avant, c’était un peu différent, puisque la saison finissait par la coupe. Mais on fait abstraction du championnat, parce que c’est une finale de coupe et, toute la semaine, les joueurs sont vraiment concernés par la finale. C’est après que cela peut devenir compliqué, en fonction du résultat.  

Est-ce un avantage de gagner la Coupe de France pour jouer ensuite le maintien?
Il vaut mieux parce que si tu perds, tu risques d’avoir un gros contrecoup derrière. En 2002, après la finale de Coupe de la Ligue perdue contre Bordeaux, on avait pris un coup derrière la tête, même si on avait réussi à repartir. Mais il faut aérer les têtes et les remettre dans le championnat. C’est plus difficile.  

Et en cas de victoire?
On peut prendre exemple sur la demi-finale que Lorient a jouée l’an dernier, où Evian était dans une situation très délicate en championnat. En battant Lorient en demi-finale, derrière, ils vont en mettre quatre à Nice trois jours après. Il y a l’euphorie de la victoire et cela leur permet de s’en sortir. Psychologiquement, c’est terrible. Et quand on gagne une coupe, on marche sur l’eau. Guingamp a une petite marge en championnat, mais rien n’est acquis. Mais s’ils gagnent la Coupe de France, ils se sauveront.  

Sur quoi peut-on agir la semaine précédant la finale ?
Techniquement, on ne change rien. C’est plus un travail psychologique, ôter un peu la pression car c’est toujours une pression quand on entre au Stade de France devant 80.000 personnes. Les gens se disent parfois, devant leur télé, que les joueurs ne sont pas bons, qu’ils sont timorés. Mais il y a une grosse pression quand on entre et le début de match est souvent crucial. Quand on démarre bien, généralement, on fait une bonne finale.

Faut-il s’isoler pour mieux se concentrer avant une finale ou garder le contact avec l’environnement ?
Je pense qu’il faut alterner les deux, qu’à un moment donné, il faut se concentrer sur le match. Mais je crois que Guingamp ouvre toutes ses séances d’entraînement, ce qui n’est pas mal non plus. Il faut dédramatiser l’événement et faire en sorte que ce soit aussi une fête, même si la fête n’est belle que lorsqu’on gagne.  

Est-ce qu’une équipe vous paraît avoir un avantage psychologique avant cette finale ?
Je pense que les Guingampais l’abordent dans de meilleures conditions psychologiques, déjà parce qu’ils l’ont gagnée il y a cinq ans face au même adversaire, et parce qu’en championnat ils ont également été performants face à Rennes. Maintenant, il y aura certainement un esprit de revanche de la part des Rennais, et l’envie de retourner la situation. Mais c’est vrai que si je devais donner un petit favori, je pencherais plutôt pour Guingamp.

Source: Le Télégramme



Consulter la fiche de : POULIQUEN Yvon

Les statistiques et les pages du site www.anciensverts.com