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Bernard Simondi : "Il y a beaucoup d'anomalies dans le football algérien"

Bernard Simondi

Bernard Simondi

Arrivé au Mercato d’hiver, en remplacement de l’Italien Garzitto, Bernard Simondi aura vécu des mois difficiles à Constantine et le club de la capitale de l’Est a terminé au milieu du tableau alors que les objectifs de début de saison étaient plus ambitieux. C’est un technicien Français plutôt amer et dépité qui revient sur un parcours en dents de scie.

Le Courrier d’Algérie : Comment jugez-vous votre demi-saison au CSC ?

Bernard Simondi : C’est une saison catastrophique au niveau des résultats et l’environnement dans lesquels on a travaillé. Je suis arrivé le 03 janvier 2014…

Pour succéder à l’Italien Garzitto ?
Succéder est un grand mot parce que Garzitto lui-même avait déjà été mis de côté pour un conflit direct avec un dirigeant et quelques joueurs. Donc, quand on est arrivé Nabil Medjahed et moi-même, on a rapidement constaté qu’il y avait des difficultés extra-sportives qui entravaient les objectifs fixés.

En ce qui vous concerne, vous aviez décidé de quitter le club bien avant la dernière journée de championnat ?
Oui, devant tant de difficultés, notamment économiques avec des joueurs qui n’étaient pas payés, il m’était impossible d’envisager la poursuite du travail avec le C.S.C

Vous aviez déjà drivé l’ESS en 2008. Comment jugez-vous le football algérien ?
(Il éclate de rire). Excusez-moi, c’est juste un rire nerveux parce que je suis aterré parce que j’ai pu voir et constater.

Il y a beaucoup d’anomalies dans notre football ?
Evidemment. Quand tous les jours, vous lisez dans la presse que tout se règle à l’extérieur du club, que tel président est en conflit avec un autre pour des raisons de résultats, que tel arbitre est suspendu ou que tel est accusé d’avoir levé le pied, cela reflète bien le marasme quotidien dans lequel est empêtré le football algérien.

Vous étiez où avant de revenir en Algérie ?
J’étais au Qatar où j’ai travaillé pendant cinq ans.

Et au Qatar, c’est totalement différent ?
Oui, complètement. L’Algérie est un cas particulier parce que les problèmes sont réglés différemment par rapport à un autre pays comme le Qatar.

Si vous deviez nous donner un seul conseil pour redresser la situation. Quel serait-il ?
D’abord, je pense que la qualité individuelle du joueur algérien n’est pas à remettre en cause. Elle existe depuis plusieurs années et elle a toujours été reconnue.Par contre, je crois que la façon dont sont dirigés les clubs algériens est à remettre en cause complètement.

Maintenant que vous avez confirmé votre départ, vous reverra-ton un jour de nouveau en Algérie ?
En ce qui me concerne, je ne ferme aucune porte. Je pense que le football algérien peut progresser mais à condition qu’on mette en place les bonnes structures.

Seriez-vous prêt à prendre en main une sélection africaine ?
Oui, pourquoi pas. J’ai déjà dirigé trois sélections africaines, la Guinée, le Bénin et le Burkina Fasso avec d’assez bons résultats.

Si vous deviez noter votre saison avec le CSC quelle serait-elle ?
Cela ne peut pas se résumer à une note symbolique, je dois reconnaître que la saison a été mauvaise, on ne peut pas se le cacher. Maintenant, cela ne sert à rien de chiffrer une telle saison. L’important, c’est de partir la conscience tranquille en souhaitant que le club constantinois progresse et retrouve un standing international.
Propos receuills par Salah-Eddine B.

Source: Le Courrier d'Algérie



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