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Bilal Sebaihi : "J'attends de connaître les intentions des dirigeants"

Bilal Sebaihi

En attendant d’en savoir plus sur son avenir, Bilal Sebaihi, le milieu de terrain franco-algérien d’Estoril-Praia, se projette sur le déplacement de ses Canaris, ce samedi à Porto.

Bilal Sebaihi
Comment un ancien gamin de l’AS Saint-Etienne s’est retrouvé à Anadia, en D3 portugaise, à 22 ans ?
A la base, j’étais venu pour intégrer le Beira-Mar mais comme je n’avais pas joué depuis longtemps je suis parti à Anadia. Après six mois convaincants, j’ai été pris par le Beira-Mar où j’ai fait une bonne saison (28 matches, 8 buts en D2 2014-2015). Plusieurs clubs étaient sur moi et j’ai choisi Estoril qui me suivait depuis un moment, déjà.
Pourquoi avoir quitté la France, en 2012 ?
J’ai été formé à l’OL pendant six ans. J’ai joué avec la génération 92 des Ghezzal, Bouna Sarr… J’ai ensuite connu des clubs de la banlieue lyonnaise et puis j’ai intégré l’AS Saint-Etienne. J’y ai signé un contrat aspirant, puis stagiaire pro. Malheureusement j’ai eu une blessure au genou qui a freiné ma progression. J’ai alors reçu une offre de l’USM El Harrach, en Algérie. Je voulais essayer. Mais ça ne s’est pas très bien passé. Tant au niveau sportif, que salarial et humain. En Algérie, ce sont les présidents qui font tout et qui décident de tout. Ce n’est pas simple pour les joueurs et les entraîneurs. Je suis resté six mois sans rien et c’est alors que la possibilité de rejoindre le Portugal se présente, par le biais d’un agent.
La saison dernière, tu ne réalises qu’une demi-saison avec les Canarinhos avant d’être prêté à Tondela où tu n’as pas joué. Que s’est-il passé là-bas ?
J’étais arrivé à Tondela pour jouer. Le club me voulait mais l’entraîneur (Petit) n’avait pas trop l’air d’accord… Au final, j’ai perdu six mois à Tondela…
Te revoilà à Estoril-Praia. Quelle est ton ambition ?
J’ai repris avec Estoril. L’entraîneur, Fabiano Soares, me fait confiance. Lors de la phase de préparation, il m’a fait jouer latéral gauche et il a bien aimé me voir là. Il m’a dit qu’il avait confiance en moi. J’attends de connaitre les intentions des dirigeants mon concernant, mais personnellement, je me sens bien à Estoril.
Il faut dire que le coin est sympa…
Estoril, Cascais, est un coin magnifique, très touristique. C’est un régal de vivre ici. Je me plais beaucoup au Portugal.

Source : SFR Sports

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