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Serisay Barthelemy prolonge de 3 ans à Bastia

Arrivé au Sporting en Janvier 2006 alors qu’il était sans club, le jeune Serisay Barthélémy fait désormais parti du “paysage” footballistique bastiais et a même prolongé l’aventure pour trois saisons cet été.

On t’a vu très actif face à l’OM, peux-tu nous donner tes impressions sur ce match ?
J’ai essayé de faire de mon mieux, c’est-à-dire d’être le plus actif possible même si je manquais indéniablement de repères sachant que cela fait trois-quatre mois que je n’avais pas joué. Il faut que je les retrouve et j’ai encore trois semaines devant moi pour être prêt en championnat. En ce qui concerne l’équipe, je nous ai senti bien en place en première mi-temps sur le plan défensif, nous formions un bon bloc car nous nous connaissons bien. Ca a été un peu plus compliqué en deuxième période du fait de la mise à l’essai de pas mal de monde, ce qui a un peu désordonné le tout. Mais c’est un très bon résultat face à ce genre d’équipe.

Tu disais que tu n’avais plus joué depuis quelques temps, comment trouves-tu ton niveau de forme actuel ?
Je pense être actuellement à 80-90% de mes moyens. Je me sens bien « aérobiquement » mais au niveau des jambes ça coince un peu. D’habitude je peux enchainer les « efforts contre efforts » pendant tout le match et face à Marseille ça n’a pas été le cas.

La préparation devrait justement t’aider à retrouver l’ensemble de tes moyens très rapidement ?
Exact, je me laisse encore une semaine avec notamment le match amical de vendredi contre Bucarest. Je pense retrouver la pleine possession de mes moyens sous peu…

Tu as récemment prolongé pour trois saisons, quels sont tes objectifs ici ?
Tout d’abord faire les six premiers mois à fond en ce qui me concerne et pour le groupe, être dans les trois premiers au mois de Mai. Je pense sincèrement que l’ont peut y arriver.

Continuer avec le club qui t’a fais connaitre en France te tenais à cœur ?
Bien entendu, c’était souhaité. J’avais quand même quelques contacts ailleurs, notamment pour faire des essais mais j’ai préféré ne pas donner suite et continuer l’aventure ici car je me sens quand même « pro confirmé ». De plus, je suis bien à Bastia, ma vie est bonne donc je ne vois pas pourquoi je partirais.

On fait un retour en arrière. Raconte-nous tes premiers pas en région parisienne…
J’ai débuté à Villiers-le-Bel où j’ai grandi puis j’ai rejoins Sarcelles à treize ans, club assez huppé dans le Val d’Oise afin de jouer en division régionale car les clubs formateurs venaient souvent nous observer. C’est alors que Saint Etienne m’a voulu.

Comment s’est passé ton recrutement et ton arrivée chez les verts ?
Disons que j’y ai signé sans avoir réellement envie d’y aller car ils étaient en Division 2 à l’époque, d’autant plus que Lens m’avait appelé juste après. J’ai regretté même si là-bas il y avait de très bonnes installations et des bons personnages. Tout le monde me conseillait d’y aller car c’était le meilleur club formateur à l’époque en ayant gagné la Gambardella. J’y ai passé plus de six ans avec comme formateur M. Primar qui est quelqu’un de très compétent. Il m’a formé à pas mal de postes, latéral droit, milieu défensif et milieu droit.

Comment se sont déroulées toutes ces années ?
Je me suis toujours battu pour gagner ma place. Au départ, j’étais avec les quatorze ans régionaux et quelques mois plus tard je jouais avec les seize ans nationaux. Malgré que je fusse le plus petit et le plus léger de ma génération, je me suis toujours arraché et au fil des années, j’ai vu pas mal d’amis lâcher car dans la tête, ce n’était pas trop ça. Au final, j’ai été jusqu’en pro avec Fréderic Antonetti.

Puis, ça s’est mal terminé…
Malheureusement, Fréderic Antonetti a démissionné à l’issue de la saison où nous avions accédé en Ligue 1 et l’arrivée de Baup m’a fait beaucoup de mal. Ce dernier m’a tout de suite écarté du groupe sans même m’avoir vu jouer. Ma progression s’est alors stoppée et j’ai passé des moments difficiles en réserve.

Tu as ensuite passé six mois « galère » ?
J’ai été pendant six mois au chômage, ça a vraiment été très compliqué. Au départ ça allait, j’étais décontracté étant en vacances. En juillet je suis parti à Coventry faire un essai durant une semaine et ça c’était bien passé. Ils voulaient que je parte en stage avec eux mais j’ai alors préféré rester en France pour m’entrainer seul sur Paris. J’y suis retourné plus tard avec une forme physique moins au point que les anglais. Je n’étais pas prêt et ils ne m’ont pas conservé. C’est alors que Metz s’est montré intéressé en Septembre. J’y ai également fais un essai d’une semaine. Là encore, ça s’est bien passé et ils voulaient me revoir deux semaines pour m’engager avec l’équipe réserve, ce que j’ai refusé parce que dans ma tête, une semaine suffisait et ils n’avaient pas rendu leur décision… Trois mois sont ensuite passés où je n’étais pas très bien. Fin Décembre, j’ai reçu un coup de fil de Pierre-Paul Antonetti qui s’était renseigné auprès de son frère et de son neveu Pierrick, lesquels lui avaient donné de bons échos. Le vingt-six décembre j’étais en Corse, j’y ai fais une semaine parfaite et j’ai signé dans la foulée mon premier contrat pro.

Avant cela, avais-tu songé à tout arrêter ?
Oui… D’ailleurs quand on m’a dit que Bastia était intéressé par mes services je n’y ai pas cru une seconde. La personne qui s’occupe de moi m’a donné les billets d’avion et m’a dit d’y aller. J’avais vraiment lâché et je devais signer en CFA à Paris et trouver un travail comme tout le monde.

Tu débarques dans le monde professionnel alors que tu ne t’y attendais pas. Ça a du te changer…
Bien sur. J’ai fêté ce premier contrat pro en famille et je me suis vite remis dans le bain. Il n’y a pas eu non plus de gros changement étant donné que j’étais déjà dans un club professionnel à l’ASSE. C’est en fait le statut pro qui a fait la différence.

Tu es recruté en complément d’effectif, mais le club rencontre alors des problèmes à ce niveau là et tu es amené à jouer fréquemment…
Je le dois tout simplement au coach qui m’a tout de suite fais confiance. Il m’a intégré progressivement sans bruler les étapes. J’ai fais mes preuves et ça s’est plus ou moins bien passé. La saison suivante la machine était lancée même si je pense encore pouvoir mieux faire.

Tu es là depuis quelques années maintenant et tu viens de prolonger. C’est en quelques sortes une belle histoire avec le SCB qui se poursuit ?
Presque. Ou même avec cette ville peut-être… La vie y est belle, il y a la plage, des bons supporters et on y est surtout tranquille.

 

Source : Site officiel de Bastia

Les statistiques et les pages du site www.anciensverts.com